Bilan des inondations 2021, 2.5 milliards d’euros de sinistres : vous et l’assurance face à l’urgence climatique

Face à un sinistre d’une telle ampleur, les assureurs ont dépassé les limites légales de leur intervention. En temps normal, la loi prévoit un plafond d’intervention des assureurs (calculé en pourcentage des primes incendie perçues) au-delà duquel les pouvoirs publics interviennent. Pour les inondations, ce plafond a été relevé exceptionnellement – multiplié par quatre, de 45 % à 188 % des primes – afin de permettre une indemnisation complète. Un accord public-privé a donc permis de répartir la charge : les assureurs ont fortement augmenté leur part et ont même octroyé un prêt sans intérêt à la Région wallonne pour avancer les fonds manquants.

Assuralia souligne que les assureurs jouent pleinement leur rôle sociétal d’indemnisation, mais que, pour maintenir des primes abordables, il faudra à l’avenir une répartition des coûts exceptionnelle avec les pouvoirs publics en cas d’événement extrême. Il est urgent d’agir : la facture pourrait atteindre les 10 milliards de dollars d’ici dix ans.

Des couvertures d’assurance adaptées pour faire face aux aléas climatiques

Il est essentiel de disposer d’une couverture adaptée, tant pour son habitation que pour son activité professionnelle. Parmi les garanties incontournables, on peut citer :

  • Assurance habitation : pour protéger votre logement (bâtiment et contenu) contre les dommages causés par les tempêtes, la grêle, les inondations, la foudre, etc.
  • Assurance des bâtiments et biens professionnels : pour les entreprises, cette couverture prend en charge les dégâts sur vos locaux, vos équipements et vos marchandises en cas d’intempéries ou de catastrophe naturelle.
  • Assurance auto : l’assurance auto obligatoire (RC Auto) ne couvre pas les dommages à votre propre véhicule en cas de tempête, inondation ou grêle. Seule une assurance omnium (complète ou partielle) couvre les dégâts matériels subis par le véhicule lui-même lors de catastrophes naturelles. Lors de l’orage de juillet 2024, 1 100 véhicules couverts en omnium ont fait l’objet de déclarations pour grêle ou inondation – ce qui suggère que de nombreux autres véhicules endommagés sans cette couverture n’ont pas pu être indemnisés par une assurance.
  • Garantie perte d’exploitation – elle s’active toujours en complément de l’indemnisation des dommages matériels (par la police incendie) et vise à replacer l’entreprise dans la situation financière qui aurait été la sienne sans le sinistre . De nombreuses PME ont subi des interruptions prolongées ; l’assurance perte d’exploitation leur a permis de couvrir leurs charges pendant la reconstruction et d’éviter la faillite, d’autant que 50 % des sociétés non assurées en perte d’exploitation font faillite dans les cinq ans qui suivent un sinistre grave.

 

Notre approche personnalisée vous assure d’être couvert de manière optimale face aux événements climatiques susceptibles de vous impacter. En cas de sinistre, nous sommes également à vos côtés pour vous guider dans les démarches d’indemnisation et défendre vos intérêts auprès des assureurs. Notre accompagnement proactif et humain vous apporte une véritable tranquillité d’esprit à l’heure où les risques climatiques augmentent.

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